Pronostic Argentine - Mexique

Au programme de cette deuxième journée du Groupe C de Coupe du Monde une opposition alléchante entre l’Argentine et le Mexique. La rencontre a lieu au Lusail Iconic Stadium, stade d’une capacité de 40 000 places avec accueillir ce choc ce samedi 26 novembre à 20h.

L’Argentine, après sa contre-performance qui est peut-être même l’une des plus humiliantes défaites de son histoire, n’a plus le choix : il faut battre le Mexique dans un premier temps, et également faire un résultat positif face à la Pologne lors du dernier match. De son côté, le Mexique a tenu en échec la Pologne et peut nourrir quelques regrets sur la physionomie de la rencontre.

Messi et ses partenaires ont débuté de la manière des plus pathétiques possible la Coupe du Monde, eux qui sont pourtant dans les nations plébiscitées pour remporter la compétition le 18 décembre prochain. Cela faisait 36 matchs consécutifs que l’Albiceleste n’avait plus chuté, c’est dire le séisme de cette défaite inaugurale à travers la planète football. L’Argentine avait pourtant parfaitement débuté sa rencontre en ayant un large avantage en termes de possession de balle (63-37 %) en première période, et ils avaient même assez logiquement ouvert le score sur un pénalty transformé par l’inévitable Leo Messi.

Sur le front de l’attaque, Martinez avait même cru inscrire le premier but de sa carrière en Coupe du Monde, mais son but fut refusé pour un hors-jeu très limite. Les Argentins ont usé d’innombrables ballons dans le dos de la défense saoudienne, mais se faisant systématiquement sanctionner d’un hors-jeu (7) dans ce premier acte. La première période fut tout de même maîtrisée avec 5 tirs, dont 2 cadrés.

Mais, au retour des vestiaires, la sélection argentine a été totalement dépassée par l’envie et la grinta saoudienne avec 2 buts consécutifs concédés en l’espace de 5 minutes où la défense et les récupérateurs étaient aux abois. Les 3 remplacements à la 59 ème minute avec l’apport d’un attaquant supplémentaire (Alvarez) n’ont rien changé au résultat final. En effet, la possession du ballon étant stérile, Messi et Di Maria, censés être les créateurs, n’ont jamais réussi à faire la différence. Ils ont pourtant frappé 9 fois au but pour 4 cadrés, mais le gardien saoudien (Al-Owais), élu homme du match, a fait quelques arrêts importants pour conserver l’avantage au score (1-2) en faveur du pays du Golfe Persique.

Face au Mexique, le sélectionneur Scaloni n’a plus le choix : il faudra tenter et retrouver son efficacité offensive, mais compter également sur la créativité de ses meneurs de jeu, qui ont tellement fait défaut lors du premier match. L’effectif devrait être au complet, et il faudra sûrement faire jouer la concurrence pour ce deuxième acte.

Le Mexique, pour sa part, a été tenu en échec (0-0) par la Pologne. En effet, ce sont plutôt les Polonais qui peuvent être heureux de ce point pris malgré le penalty raté de Lewandowski. Les statistiques globales sont en faveur d’“el Tri” (en référence aux trois couleurs du drapeau mexicain : rouge, blanc et vert) avec 61% de possession de balle, 13 tirs, dont 4 cardés et 6 corners.

Avant la demi-heure de jeu, les Mexicains ont eu deux occasions de suite pour ouvrir le score, mais cela était sans compter sur la vigilance du portier polonais de la Juventus (Wojciech Szczęsny). Au retour des vestiaires, à la 58 ème minute de jeu, un frisson a parcouru les supporters de l’équipe nationale mexicaine lorsque l’un des buteurs les plus prolifiques de la planète, en la personne de Robert Lewandowski s’est avancé pour tirer le penalty sifflé logiquement par l’arbitre. Mais, comme à son habitude le portier de 37 ans, Guillermo Ochoa a donc réalisé une parade afin de détourner le tir adverse afin de préserver ses cages.

En termes d’occasions de but, la seconde période fut plus équilibrée, mais aucune des deux nations n'a réussi à faire plier l'autre. Ce n'était clairement pas la plus belle rencontre du Mondial mais, avec ce point récolté, le Mexique a encore son destin en main avant d’affronter successivement l’Argentine et l’Arabie Saoudite.